En moi le vide
En moi, le vide
Un néant livide
Mon coeur s'efface gentiment
Un lointain écho de ses faibles battements
Résonne dans le silence assourdissant
De mes sauts d'humeurs retentissants
Mon mutisme intérieur
Eteint toutes chaleurs
Laissant place à une pénétrante froideur
Mon corps s'écroule
Sous le poids de la fatigue qui en découle
L'étouffant chaque jour davantage
Car les insomnies prennent mon esprit en otage
Ma tête n'est plus qu'un tombeau
De mes envies et de mes espoirs, il ne reste que des lambeaux
Mon âme peu à peu disparait
Je me sens comme un robot dont le rôle est surfait
Servir et satisfaire autrui
Dont le respect et la tolérance ne sont que façades malpolies
Penser au bonheur des autres
Est une façon de vivre comme une autre
Dans les confins de mes besoins
J'élimine le peu de désirs humains
Qui reste encore en moi.
La lassitude est mon quotidien
Je ne suis rien
Même plus un Humain
Le trou noir du néant à tout englouti
Laissant place aux ténèbres de mon esprit
Ce monde a un goût qui fermente
Son reflet est aussi ennuyeux qu'un sirop menthe
Sucré et d'une belle couleur qui fait illusion
Alors qu'en réalité le monde n'est qu'un poison.
Le spleen et la mélancolie sont faits d'un acier trempé
Qui forge ma prison blindée
Sky Red
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