Je veux changer le monde

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La colère du taureau

Laeticia Skyred Thriller

 

 

 

 

LA COLERE DU TAUREAU

 

 

 

 

 

1

 

 

Les deux enfants s'enfoncent dans l'épaisse forêt sombre. Terré derrière un grand épicéa «Il» les regarde passer.

Il compte dix secondes avant qu'un cri déchirant perturbe la quiétude des bois, les garçonnets ont découvert son œuvre. Le guetteur jouit d'impatience imaginant l'effroi sur le visage des enfants à l'instant où ils ont ouvert la petite lucarne qui renfermait son grand bouquet final.

«Il» avait pris soin de retirer le chaudron contenant des braises encore fumantes ayant servi à peaufiner son plan machiavélique.

Un deuxième hurlement résonna dans le silence de la nature, provoquant une envolée d'une demie douzaine d'oiseaux.

L'individu pouffa discrètement, ça y est le jeu pouvait commencer.

 -  Appelle les flics, vite!

 - Je ne peux pas, mon portable ne capte pas.

 - Retourne à la clairière ou grimpe en haut d'un arbre, peu importe.

 - Et toi, alors?

 - C'est moi qui ai ouvert la porte, à tous les coups mon ADN sera retrouvé. Si les flics concluaient qu'il s'agit d' un meurtre, je deviendrai le suspect numéro un. Je dois nettoyer mes empreintes, merde! Bouge ton cul, appelle-les!

 

De sa cachette le voyeur ne rata par une seule miette de ce spectacle jouissif dont il était le seul et unique metteur en scène. Sous l'effet de l’excitation, son pied fit craquer une branche morte. Le jeune garçon au portable se figea regardant de tous les côtés, le visage déformé par l'angoisse.

 - Il...Il y a quelqu'un?

La seule réponse qu'il lui parvint fut celle de petits oisillons qui piaillaient dans un nid se situant à proximité. Il retourna sur ses pas rejoindre son camarade qui astiquait minutieusement la petite porte en métal dont se dégageait un relent insupportable de viande en putréfaction.

- Sophian, amène-toi! J'ai un mauvais pressentiment. Et si le tueur se trouvait encore dans les parages. Je pense que même si ton ADN était retrouvé, les flics ne soupçonneraient pas qu'un gosse de dix ans soit responsable d'un tel carnage.

 

Sophian reconnut que son ami n'avait pas tort. Qui donc irait le soupçonner? Si on l'interrogeait, il ne dirait que la vérité, rien que la vérité:

«Il voulait absolument gagner la partie de cache-cache, alors il était parti en quête d'un endroit hors du commun où personne n'aurait pensé à le chercher et il était tombé sur cette...chose. Comment aurait-il pu savoir?»

 

Ils s'éloignèrent rapidement loin de cette vision d'horreur et regagnèrent la clairière où leurs cinq amis les attendaient. Les deux garçons leur expliquèrent leur mésaventure, décrivant dans les moindres détails leur macabre découverte. L'espace de quelques secondes leurs camarades restèrent interdits devant de telles révélations avant de se mettre à rire en chœur.

 

C'est bon les gars! Je le reconnais. Vous avez gagné la partie, inutile de vous la raconter pour que j'admette ma défaite.

- Putain, Alain, ce n'est pas une blague.

- Prouvez-le dans ce cas!

 

Sophian et Etienne se toisèrent d'un air entendu:

 

Il est hors de question que nous retournions là-bas. Le tueur y est peut-être encore. Il faut appeler la police, immédiatement.

 

Etienne sortit son portable qui glissa de ses mains moites sur le gazon fraîchement tondu. Il tenta en vain de maîtriser ses tremblements. A la seconde tentative, le Iphone lui échappa à nouveau comme un poisson visqueux entre les doigts.

 

- Laisse, je vais le faire. Intervint Sophian en jetant un regard noir à ses compagnons de jeux qui ricanaient discrètement.

 

 

 

2

 - Putain, c'est quoi ce bordel! S'écria le Lieutenant Sobek en arrivant sur les lieux du crime.

- Tu m'enlèves les mots de la bouche. Susurra la Capitaine Monay effarée par la vision d'horreur qui se jouait devant leurs yeux.

 

Un gros taureau métallique semblant sortir tout droit du Moyen-Age les fixaient de ses pupilles rouges et menaçantes, il était encore tiède. L'acier dont il était composé reflétait les rayons du soleil de cette fin d'après-midi automnale. La petite ouverture située sur le flanc de l'animal dégageait une odeur pestilentielle de chair carbonisée. Le cadavre que les médecins légistes s'apprêtaient à emmener à la morgue n'avait plus rien d'Humain. Des braises oranges brûlaient encore à plusieurs endroits de son anatomie. Ce qui, autrefois était un visage ne se résumait qu'à une mâchoire aux dents déchaussées. Le sexe du macchabée était impossible à identifier.

 

  • J'ai jamais vu ça, à part dans des illustrations durant mes cours d'histoire au Collège. Jamais, je n'aurai imaginé voir une exécution dans un authentique Taureau d'Airain.

  • Cesse de t'extasier, il faut se mettre au boulot, immédiatement!

 

La Capitaine Letizia Monay âgée de trente et un ans, cheveux noirs coupés en un carré stricte encadraient un visage aux fossettes saillantes, de grands yeux bleus démesurés qui feraient pâlir le ciel lui-même s'harmonisaient parfaitement à son teint de porcelaine. Sa silhouette svelte et musclée revêtait un pantalon aux motifs écossais gainant de belles cuisses fermes et un t-shirt noir et moulant faisait ressortir ses formes fluettes mais bien proportionnées.

 

Olivier Sobek, son assistant quant à lui dominait tous ses collègues avec son 1m95. Il résultait d'une union entre une Camerounaise et un Colombien, ce qui rendait son physique plutôt atypique. Sa tête était le prolongement d'un corps filiforme et émacié, ses lèvres charnues semblaient bien trop grandes pour s'afficher sur un visage aussi fin et allongé et ses minuscules yeux bridés comme le reste ne collaient pas.

A trente-cinq ans, le jeune Homme était toujours célibataire, le seul amour de sa vie n'était autre que sa petite chatte Séraphine, une munkin bicolore noire et blanche qu'il avait sauvée de la rue alors que ses yeux s'ouvraient à peine.

Pour s'occuper de sa petite protégée, il avait fabulé une grippe sévère qui le clouait au lit, restant flou sur le moment où il pourrait à nouveau retourner sur le terrain.

En vérité, il avait consacré pas moins de deux mois à tenter de maintenir la petite chatonne en vie en la biberonnant jours et nuits toutes les deux heures, il s'en occupait comme une mère. Depuis six ans déjà, ces deux-là filaient le parfait amour. Séraphine le suivait partout, même sur les scènes de crimes. Pendant que son maître menait ses enquêtes, la petite princesse se posait dans un coin ensoleillé pour piquer une petit roupillon. Et lorsque la saison froide s'installait, Olivier aménageait le coffre de sa voiture en un véritable palace pour chat avec des coussins moelleux, des gamelles de nourritures bien garnies, quelques petits jouets et une petite litière dans un coin.

 

  • Connaissons-nous l'identité du cadavre?

  • Au vue de son état, ce sera très difficile à l'identifier.

Répondit le Dr Stratz, un petit quinquagénaire au teint cramoisi et à la corpulence replète, toujours guilleret en dépit de son métier morbide.

 

  • Serait-il possible de la découvrir rien qu'en étudiant sa dentition? Cela pourrait-il offrir un infirme indice?

  • Effectivement, nous pouvons tenter une OML, néanmoins je ne vous garantis rien. Comme vous le savez, cette spécialité est encore méconnue de nos services, malgré qu'elle aie fait ses preuves de part le passé.

  • Peu importe les moyens utilisés, il nous faut trouver le nom de cet individu, ainsi nous bouclerons cette enquête au plus vite. J'ai comme le pressentiment que ce crime n'est que le premier d'une très longue liste.

  • Bien Capitaine. Je vais de ce pas transmettre votre demande à la Drs.Anderson.

  • Parfait, il faudrait aussi vérifier si par miracle un tissu épidermique aurait survécu à l'immolation.

Le petit Homme acquiesça avant de tourner les talons et de se diriger vers sa petite SUV bleue marine.

 

  • Dr.Stratz? Héla Letizia prise d'une subite lubie. L’interpellé tressaillit manquant de peu de déraper sur un tas de feuilles mortes. Honteux par cette maladresse, son teint cramoisi s'accentua davantage le faisant ressembler à une grosse tomate coiffée d'une botte de foin.

  • Oui, Capitaine?

  • Dites à Irma de patienter pour l'autopsie, je tiens absolument à y participer.

  • Entendu.

 

Le médecin légiste pénétra dans l'habitacle de son véhicule et démarra en saluant l'équipe d'un signe de la main.

 

Letizia chercha Sobek, il était en pleine discussion avec le Major Rogers. Si leur supérieur avait pris la peine de les rejoindre sur le terrain, c'est que cette enquête était loin d'être banale. Bien sûr, elle en avait conscience, cependant elle n'aurait jamais imaginé qu'elle deviendrait une priorité aux yeux du Major. Elle s'approcha du duo masculin d'une démarche déterminée.

 

  • Major Rogers.

  • Capitaine Monay.

Ils échangèrent une poignée de main polie, Olivier prit la parole:

 

  • Le Major vient de m'annoncer qu'il avait peut-être une petite idée sur l'identité de notre brûlé vif.

  • Ceci n'est qu'une hypothèse, rien n'est sûr tant que nous ne recevrons pas le résultat ADN qui je l'espère nous sera très vite transmis. Il y a deux jours, on nous a communiqué une disparition inquiétant, celle d'un moine exerçant à l'Abbaye de Disentis.

  • Décidément, cette Abbaye aura eu son lot de tragédies, à croire qu'une malédiction plane au-dessus d'elle. Combien de fois a-t-elle été détruite et reconstruite? Soupira Monay en remettant une mèche rebelle derrière son oreille.

  • Sans parler des nombreux massacres qui ont été recensés. Le premier a eu lieu en 670, un abbé et trente de ses moines ont péri. Poursuivit Sobek.

  • Oui, c'est bien triste et la série noire semble se poursuivre. Rendez vous à Disentis! Interrogez tout le monde en commençant par la directrice Madame Génépi, elle détiendra peut-être des informations susceptibles pour faire avancer l'enquête.

 

3

 

Les cloches de l'abbaye résonnèrent dans la vallée Grisonne, le soleil encore timide permit à quelques uns de ses rayons de se glisser sous les fenêtres du bâtiment Bénédictin.

 

Il se leva, passa de l'eau sur son visage aux rides précoces et profondes, il se frotta énergiquement espérant effacer les dernières traces d'une nuit sombre et agitée. Cela faisait deux ans qu'il faisait des cauchemars récurrents gâchant tout espoir d'un sommeil réparateur.

Il pénétra dans la cabine de douche, sous le jet d'eau brûlante, il tenta d'éloigner ses visions d'horreur qui avaient visité son esprit pendant la nuit. Il se souvient de chaque image, il peut encore sentir l'odeur de la chair brûlée. Du feu, une chaleur étouffante le faisait prisonnier. A travers les flammes, il voyait des visages déformés par la douleur, les bouches tordues en un hurlement silencieux. Parmi ces étranges spectres, il avait reconnu son ami Frère Jean-Manuel, il lui avait tendu la main pour le sortir des braises ardentes, mais en vain. Jean-Manuel fut dévoré par le brasier. D'autres victimes inconnues le fixaient en implorant son aide. Tétanisé de peur, il était resté impuissant avant de sentir les flammes le lécher. Il se souvient de l'odeur du soufre et du goût âcre et asphyxiant des cendres et de la suie.

 

Alaster était âgé de quarante et un ans, il était moine à l'Abbaye de Disentis depuis vingt ans. Lorsqu'il avait fait part à ses parents de son envie de rentrer au monastère, sa mère avait fondu en larmes, tout espoir de devenir grand-mère un jour fut réduit à néant. A la suite de quoi, elle plongea dans une profonde dépression, un matin on l'avait retrouvée pendue aux poutres de l'écurie. Un an plus tard, son père mourut d'un cancer du pancréas. Cela n'arrêta pas Alaster qui réalisa son aspiration et se mit au service de l'ordre.

 

Il ne restait qu'une petite trentaine de moines à l'Abbaye, car celle-ci avait été transformée en une école secondaire composée de 250 élèves dont le tiers était pensionnaire en internat. La directrice Madame Génépi, une grande dame aux manières et aux connaissances érudites géraient tout l'établissement d'une main de maître.

 

Alaster sortit et se rendit dans l'église principale de l'abbaye, dont les parures dorées étincelaient sous les faibles rayons de soleil qui passaient au-travers des vitraux bibliques aux couleurs irisées. Un orgue majestueux entouré d'or dominait le fond de la salle. Le musicien jouait un air de Mozart, «Miserere».

Cinq moines agenouillés faisaient leurs prières du matin, des bribes de psaumes sortaient de leurs lèvres qui se mouvaient à peine. Alaster silencieux s'assit à côté d'un jeune novice trentenaire aux allures de Bikkhu, crâne rasé, nez pointu, fossettes acérées, ses mains jointes faisaient penser à deux brindilles asséchées et enlacées. Le jeune homme jeta un coup d’œil à l'intrus, un sourire discret étira ses lèvres dès qu'il reconnut son Maître. L'office terminé, Alaster et son élève sortirent et se dirigèrent vers la bibliothèque pour leur lecture quotidienne considérée comme une nourriture spirituelle dans le monde monastique.

 

  • Maître, avez-vous entendu les nouvelles?

  • Je me lève à peine.

  • Hier en fin d'après-midi, un cadavre calciné a été découvert dans un taureau d'Airain non loin de là.

  • Benjamin, cesse de me faire marcher! Ce genre d'histoires macabres n'a pas sa place ici. Il n'existe que de futiles répliques du taureau d'Airain, toutes exposées dans divers musée d'histoire. Et d'ailleurs comment le sais-tu?

  • Ce matin en me réveillant, j'ai surpris une conversation entre Madame Génépi et deux inspecteurs de police. Ils parlaient du moine disparu et de ce corps retrouvé dans les bois.

  • Et après?

  • C'est tout ce que je sais, Madame Génépi les a emmenés dans son bureau avant de fermer la porte.

  • As-tu eu vent de l'identité du cadavre?

  • Non, comme je viens de vous le dire, c'est tout ce que j'ai pu saisir avant qu'ils poursuivent leur discussion dans le bureau de la directrice.

 

Les images spectrales du rêve qu'Alaster avait fait durant la nuit lui revint en flash dans l'esprit. Le visage de Frère Jean-Manuel déformé par la souffrance et cette main à moitié brûlée qu'il lui tendait désespérément. Un frisson parcourut son échine et une inquiétude oppressante le prit à la gorge.

 

  • Maître, vous vous sentez bien?

 

Alaster s'ébroua avant de répondre que tout va bien, qu'il avait juste passé une très mauvaise nuit. Ce fut leurs dernier échange avant de pénétrer dans la bibliothèque.

 

 

4

 

  • Dans quelles circonstances le Frère Jean-Manuel a-t-il disparu?

  • Il ne loupe jamais la messe de 19heures qui a lieu tous les soirs et avant hier, son absence m'a interloquée. Frère Jean-Manuel est très ponctuel et pointilleux, il n'aurai loupé le début de la messe pour rien au monde.

  • Madame Génépi, est-ce-que Frère Jean-Manuel était différent ces derniers jours?

  • Différent comment?

  • Avait-il un comportement étrange? Semblait-il anxieux? Etait-il plus impulsif que d'ordinaire?

  • Non, non, rien de tout ça. J'ai juste eu l'impression qu'il était plus fatigué que d'habitude. Rien d'étonnant, il a soixante-cinq ans, l'âge peut peser dans la balance. De ce fait, cela ne m'a pas inquiétée plus que tant.

  • Avait-il des ennemis?

  • Non, bien sûr, tout le monde adorait Jean-Manuel. Il était enjoué, serviable, le coeur sur la main.

  • Depuis combien de temps était-il au service des ordres monastiques?

  • Cela fait quarante-cinq ans, à présent. Capitaine, s'il vous plaît, dites-moi la vérité. Est-ce Frère Jean-Manuel qui a été retrouvé brûlé vif dans cet affreux Taureau d'Airain?

  • Je suis désolée, il est trop tôt pour le confirmer.

 

La prestance de la grande dame fut réduit à néant rongée par l'angoisse et l'inquiétude. Ses mains entortillées devinrent rouges à force de frottements.

 

  • Avait-il un ami de confiance ou quelqu'un dont il était très proche dans le monastère?

  • Oui, il était, pardonnez-moi l'expression comme cul et chemise avec Alaster Cappericci.

  • Bien, savez-vous où nous pourrions trouver cet Alaster afin que nous puissions l'interroger?

 

La directrice leva ses yeux sur la petite pendule antiques au cadran doré et aux aiguilles bruyantes.

 

      • A cette heure-ci, il doit encore se trouver à la bibliothèque pour sa lecture quotidienne avec son élève. Je vous accompagne, j'avais de toute façon prévu d'y faire un saut.

 

Il est 12h30, le climat automnal de ce mois d'octobre s'installe rapidement, le froid mordant se faufila sous le blouson de cuir de Letizia, elle sentit un frisson lui parcourir l'échine. Ce frémissement était-il dû à un mauvais pressentiment ou juste à cette bise glaciale? Elle l'ignorait. L'école était bien désert en cette période de vacances scolaires, les écoliers étaient rentrés chez eux. Seuls quelques moines par-ci par-là se promenaient ou se reposaient dans les espaces verdoyants qui enceignaient la grande bâtisse monastique. Sobek tenta de détendre l'atmosphère en engageant une conversation paraissant innocente au premier abord mais qui pouvait toutefois aider à trouver une éventuelle piste pour la suite de leur enquête.

 

  • Vos pensionnaires ne sont pas trop turbulents?

     

Madame Génépi émit un rire sardonique sans joie, elle comprit où voulait en venir son interlocuteur avec cette question qu'il voulait anodine.

 

  • Disons que ce sont de jeunes adolescents, qu'ils soient un peu turbulents quelques fois n'a rien de suspect.

  • Je suis un grand amateur d'anecdotes. En avez-vous à nous raconter qu'on rigole un peu?

Letizia comprit le petit jeu de son collègue, elle lui jeta un regard noir. Il ne fallait pas qu'il oublie qu'elle était sa supérieure hiérarchique, c'est elle qui menait l'enquête donc ce genre d'interrogation lui revenait de droit.

Madame Génépi éluda la question et s'arrêta au seuil d'un vieux bâtiment aux pierres érodées par les années.

 

  • Nous voici arrivés à la bibliothèque Populara, je vais vous accompagner jusqu'à Alaster, suivez-moi!

 

Ils entrèrent dans un hall modeste dont les étagères contenaient des livres de tous les âges. Des manuscrits jaunis par l'humidité et l'ancienneté étaient exposés derrière des vitrines transparentes et immaculées.

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11/03/2022
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