Je veux changer le monde

Je veux changer le monde

MON HISTOIRE EN POESIE

MON HISTOIRE EN POESIE

 

Seule dans ma coquille

J'oublie

Ce qu'a été ma vie

De hier à aujourd'hui

 

Cette vie n'était pas la mienne

Mais bien celle d'une malheureuse terrienne

Qui avait de la peine

Car elle ne se sentait guère sereine

 

Cette terrienne

Avait les yeux remplis de haine

De voir ses semblables ne comprenant pas sa peine

Dans son monde des pensée qui était le sien elle se sentait reine

Elle souhaitait s'envoler mais elle n'avait pas de beaux pennes (grandes plumes situées sur les ailes et la queue des oiseaux)

 

Mort prends moi, priait-elle

Mais la mort n'avait pas le temps de jouer au lion et à la gazelle

Elle avait déjà bien assez de zèle

 En ramassant toutes les âmes errantes afin de les emmener au ciel

 

La solitude comme seule amie

Elle restait inerte, gisant sur son lit

Se laissant grignoter par l'ennui

Sentant sur son visage pâle une éternelle pluie

Se faisant tuer à petit feu par l'anorexie

Mais c'était bien le cadet de ses soucis

 

Que voulait dire déjà le verbe rire

Même que voulait dire le mot sourire

Elle ne connaissait que le terme souffrir

Par tristesse elle ne voulait qu'une seule chose "mourir"

Afin de ne plus avoir à subir

 

Elle a saisi un canif

Et c'est tranchée les veines à vif

En regardant couler son sang rouge vif

Elle se sentit libérée de tout instant émotifs

Mais ce moment fut bien furtif

 

La mort ne la prit en aucun cas

Car cette terrienne était bien destinée à rester ici bas

Même si elle ne le voulait pas

Elle était vouée à aider bien des années plus tard des gens vivant ce cas

 

Les pleurs

Etaient sa seule demeure

Son coeur était rempli de rancoeur

Autours d'elle elle ne voyait que le malheur et la peur

 

La vie n'était que souffrances

Les êtres humains à ses yeux n'étaient qu'arrogance

Pour elle tout n'était que répugnance

Elle en avait assez que tout homme n'étaient qu'ignorance

 

Mourir

Était le plus profond de ses désirs

Pourtant elle restait là à se languir

A ce dire que la vie était horrible et qu'il fallait la maudire

Que sa vie il faudrait à coup de hache la finir

 

Elle se disait qu'elle ne servait à rien

Qu'elle n'était qu'un boulet pour les siens

Qu'elle faisait partie de la catégorie vaurien

Que la vie ne lui amènerai jamais rien de bien

Ni dans une année, ni dans dix ans, ni demain

 

Elle pleurait chaque jour

Se disant qu'elle souffrirait pour toujours

Que rien ne vaut la peine de vivre

Ni l'humour

Ni même l'Amour

 

Tout était noir

Elle était noyée dans le désespoir

Elle ne se sentait plus apte à croire

Ni même à garder une lueur d'espoir

 

Pourtant un jour

Lui tomba dessus l'Amour

Comme un Ange venu lui porter secours

L'extirper de ce gouffre

 

Il était beau, ses yeux étaient d'un brun ocre

Son coeur était fait tout en or

Il portait en son être profond le plus précieux des trésors

Celui de la bonté, de la gentillesse, de la sagesse, de la fidélité, un très rare trésor

 

Il se tient devant la terrienne

Et lui rend cette foi qu'elle avait perdu il y a bien des années

Cette foi en cette vie qui mérite d'être Aimée et respectée

En échange l'existence lui donnera la possibilité

De ressentir en son être profond la sérénité

Celle qu'elle avait depuis bien longtemps oublié

Ou qu'elle n'avait jamais pensé que ça pouvait exister

 

Il lui redonne se sourire

Qui se transformera en rires

Qui se métamorphosera en l'envie de vivre

Il lui apprendra qu'il faut prendre chaque seconde, chaque minutes, chaque jour comme de véritables plaisirs

Et nous les accuser d'être la cause du mot souffrir

 

Il la soutiendra dans son épanouissement

Il l'aimera pour toujours passionnément

Et lui apprendra à savourer la vie

Et non de la considérer comme un mortel ennui

 

Cet Ange qui lui a redonné le sourire

Celle Ange qui lui a redonner l'envie de rire

Cet Ange qui a fait qu'aujourd'hui elle a réussi à s'épanouir

Et à prendre chaque morceau de la vie comme de véritables plaisirs

Se nomme Roger

 

Je suis une Terrienne heureuse aujourd'hui

Je ne ressens plus ni souffrances, ni tristesse, ni désespoir, ni ennui

Car de ma vie ces choses je les ai bannies

Et aujourd'hui je souris, je ris, je vis, je suis épanouie

 

Mon envie de vivre est intense

Vous trouvez que ça n'a aucun sens

Mais si c'est ce qu'on appelle le miracle de la renaissance

C'est ce qu'on appelle la puissance intérieure

A fond je veux vivre mon existence

 

Sky Red

 

 


06/04/2011
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