Je veux changer le monde

Je veux changer le monde

nouveau livre en court

UN RÊVE DANS LES YEUX

 

Qui n’a jamais eu un rêve qu’il pensait inaccessible ? Un espoir qui se décrit en vain ? Une croyance devenue irréelle par les aléas de la vie ? Une utopie des plus fantaisistes ? Toutes ces idées ne sont qu’illusions comme le temps qui passe. Tout est possible ! Une pensée, un geste peut tout changer

 

INCURABLE VOUS DITES

 

  "Prends conscience du pouvoir que possède ton esprit

Pour exaucer tes rêves.

Quand tu auras fait cela, l'univers conspirera avec toi à te rendre ta vie magique

 Robin S. Sharma

 

Félix San Paolo est mon nom. Je suis un jeune trentenaire interné dans un hôpital pour  entamer mon dernier mois sur cette Terre. Une tumeur incurable ronge mon cerveau.

Je suis une des rares personnes qui connait sa date de fin. Je vous avoue que j’aurai préféré avoir la surprise comme la plupart d’entre vous. Malheureusement, la vie en a décidé autrement, je ne peux en aucun cas y remédier, c’est comme ça et on y peut rien.

J’erre dans cette prison depuis un mois un peu près. Tout s’est passé si vite. La maladie a évolué si rapidement que même les médecins n’ont pas tout compris et encore moins Agnès, ma chère femme. Lorsque je pense à elle, je ressens un pincement dans ma poitrine et je sens une larme couler le long de mes joues pour venir se loger au coin de mes lèvres. Quelle tristesse !

Je n’ai jamais été un croyant invétéré, je n’ai jamais cru à la bible, ni même aux personnages dont elle relate l’histoire.

Finalement, il y a peut-être un Dieu, le même qui est en train de me punir pour mon absence de foi. Bah ! Qu’est-ce-que vous voulez, j’ai toujours été quelqu’un de très terre-à-terre, d’ailleurs Agnès me l’a maintes fois reproché, elle me disait souvent :

« Félix, sois un peu plus excentrique ! Aie un peu de fantaisie ! Tu es beaucoup trop sérieux et cela te rend aigri ! Vis Bon Dieu ! »

Aujourd’hui, quand je ressasse ses belles paroles dans ma tête, je souris. Elle avait raison, j’étais bien trop sérieux et j’ai l’impression de ne pas avoir assez profité de ma vie, or maintenant, il est bien trop tard pour le regretter et pour repartir à zéro.

 

Regardez où j’en suis ! Plus le temps avance, plus je m’approche de ma peine de mort. Quelle sensation affreuse que celle d’avoir connaissance des jours qu’il me reste à vivre avant que la faucheuse m’abatte.

« Cette tumeur est incurable Monsieur San Paolo, je suis désolé ! » Cette phrase résonne dans ma tête comme un écho à répétition, ça en devient plus lassant qu’effrayant.

Que faire, à part rester couché à attendre que tout s’arrête ?

Au fond de moi, j’espère que la mort vienne me chercher très vite, car je préfère mourir que voir ma femme souffrir et pleurer à chaque fois qu’elle me rend visite. Je suis bien conscient que cette façon de penser est très égoïste, mais au fond d’elle, elle croit toujours que je vais pouvoir m’en sortir, elle y croit dur comme fer. Très régulièrement elle me dit :

«  Je crois Félix qu’un miracle va se produire ! Je ne sais pas comment je le sais, mais je le sais. Fais-mois confiance ! »

Et moi de renchérir :

«  Arrête, Agnès ! On n’est pas dans un conte de fées où tout est bien qui finit bien ! On est dans la réalité, les choses ne se passent pas ainsi ! Ouvre les yeux ! Grandis un peu voyons ! » Et à chaque fois c’est le même cirque, elle se met à pleurer, part se rafraîchir aux toilettes, me pose un baiser sur le front et s’en va. Bien évidemment, je m’en veux de la mettre dans cet état, pourtant il faudra bien qu’elle se rende à l’évidence que je suis condamné. Ce moment de conscience de sa part aura lieu, le jour, où on lui annoncera mon décès.

 

En songeant à tout ça, j’en oublie l’heure du dîner. Une infirmière frappe à la porte, les mains portant un plateau garni.

 

-          - Bonjour, Monsieur San Paolo. Les médecins m’ont donnée l’ordre de vous surveiller lors de votre repas. Ils ont découvert que vos plateaux revenaient toujours intacts en cuisine depuis quelques jours.

 

Ah ! Oui, j’ai omis de vous parler de ce détail, je ne me nourris plus dans le but d’avancer ma date de terminus, on pourrait appeler ce comportement « Suicide à petits feux »

 

-          - Je ne suis pas un enfant Mademoiselle ! Si je ne veux pas me nourrir, vous n’avez aucun droit de m’y contraindre ! Je suis un adulte majeur et vacciné qui sait prendre seul ses décisions sans l’aide d’autrui.

-          - Monsieur San Paolo, faire la grève de la faim n’arrangera rien ! Cela ne vous    soignera pas !

-          - Je souhaite que tout s’arrête ! Que me vie prenne fin ! J’en ai marre d’attendre mon heure comme un petit chien-chien qui attend sagement son maître !

-          - Je comprends Monsieur, or, je ne peux désobéir aux ordres.

-          - Les médecins qui vous ont donné cet ordre ont cas venir eux-mêmes et je leur dirai également ce qu’il en est.

-          - Mais Monsieur…..

 

Cette fois s’en est trop, j’arrache le plateau des mains délicates de la jeune femme sous le choc et l’envoie avec rage au sol. Les deux assiettes se brisent en mille morceaux, ainsi que le verre d’eau et les couverts provoquant un bruit assourdissant en chutant par-terre.

 

-          - Voilà, ce que je leur dis à vos médecins !

 

L’infirmière reste muette et sort rapidement de la chambre toute tremblante..

Je me remets au lit, regrettant mon geste mais le considérant comme ayant été nécessaire.

Je ferme les yeux quelques instants, quand la femme de ménage fit irruption dans ma chambre :

 

-          - Qu’est-ce-que vous fichez ici Madame ?

 

-          - Je viens nettoyer le bric-à-brac qui jonche ce sol.

 

-          - Parfait, dépêchez-vous ! car j’exige de pouvoir me reposer.

 

-          - Oui, Monsieur.

 

Deux infirmiers pénètrent dans la chambre, pas besoin de leur demander qui ils sont, je crois que je le sais déjà.

 

-          - Bonjour Monsieur San Paolo, nous avons été averti qu’un petit incident c’était produit ici. Pourriez-vous nous en dire plus ?

 

-          - Bien sûr Messieurs. Votre chère collègue voulait me forcer à manger sous sa surveillance et sous VOS ordres, donc je me suis énervé pour la seule et bonne raison que vous n’avez aucun droit de me soumettre à des exigences que je refuse intégralement. Je suis un adulte et non un gosse.

 

 

-          - Monsieur, nous comprenons que votre situation est des plus délicates, mais ne pas manger et vous énervez n’arrangera rien, croyez-moi ! Si vous continuez à vous priver de nourriture, nous serons obligés d’avoir recours au goutte-à-goutte.

 

-          - Je l’arracherai.

 

 

 

-          - Alors, nous serons contraints à nous résoudre à des solutions bien plus radicales qui ne nous plaisent guère comme celle de vous sangler au lit.

 

Ils ont gagné, cette dernière solution ne me plaît pas du tout. Ils ont eu le dernier mot : Honte à moi !

 

-          - Mais pourquoi vous vous tuez à me garder en vie ? Quel intérêt puisque je suis de toute manière condamné ? Dans quatre semaines, je vais mourir. Cette tumeur m’achèvera, alors pourquoi attendre ?

 

-          - Parce-que Monsieur San Paolo, ceci est notre travail, notre responsabilité. Comprenez-vous ? On n’a pas le droit de laisser tomber un patient parce-que ce dernier l’a exigé, cela ne fait pas partie de nos principes. Vous travailliez auparavant, vous aussi, n’est-ce pas ?

 

-          - Oui, j’étais garagiste.

 

-          - Voilà ! Quand un client vous apportait une voiture cassée, est-ce-que vous la laissiez de côté juste parce-qu’ elle  était cassée ?

 

-          - Bien sûr que non. Je faisais tout pour la réparer, c’était mon travail.

 

-          - C’est exactement là où je voulais en venir. C’était votre travail, dans notre cas, c’est pareil.

 

-          - Oui, vue comme ça, les choses semblent différentes.

 

-          - Oui, Monsieur. Alors, qu’est-ce-que vous préférez ? Manger normalement ? Le goutte-à-goutte ? Ou être attaché au lit durant vos repas qui vous seront donnés comme ceux d’un bébé ?

 

-          - J’opte pour la première solution, celle de manger normalement, mais à une seule condition.

 

-          - Laquelle ?

 

-          - Je ne veux pas être surveillé.

 

-          - Parfait, on vous fait confiance.

 

-          - Merci, Messieurs.

 

Un matin, je me rends aux toilettes, afin de satisfaire un besoin pressant. Je pénètre dans la salle de bain En rentrant, quelque chose de poser sur le muret où l’on met les réserves de papiers hygiéniques attire mon attention : Je saisis cet étrange objet qui n’est autre qu’un livre intitulé « Un rêve dans les yeux ». Qui donc l’avait mis là ? Je l’ignorais.

Je l’ouvre à la première page :

Elle narre l’histoire d’une personne souffrant d’épuisement professionnel, ayant enduré le décès de son père. Elle ignorait que de cet immense désespoir allait naître le plus grand des bonheurs. Elle parle de la découverte du Grand Secret de la vie où je ne sais pas trop quoi. Qu’enfaite ce Grand Secret est celui du pouvoir d’attraction de la pensée sur l’Univers…..

Je ferme brusquement le bouquin, j’en ai assez lu. Sûrement, une autre fantaisie de ma femme qui avait laissée intentionnellement cet ouvrage dans les toilettes sans me le dire dans le but que je ne la soupçonne pas, mais je la connais par cœur.

Je jette le livre dans la poubelle et reprend le cours de ma journée comme si rien ne s’était passé.

 

Ceci dit, cet événement me perturbe. Je ne peux m’empêcher d’en vouloir à Agnès. Je vais vite régler la situation, je me jette sur le téléphone et compose le numéro de la maison.

 

« Allô »

 

-          - Agnès, ça suffit ton bordel ! J’en ai ras la patate de tes hérésies, c’est clair ! Hurlais-je dans le combiné.

 

« Félix, ça va ou bien ! De quoi tu parles Bon dieu ? »

 

-          - Arrête de jouer à celle qui n’a rien fait !

 

« Mais de quoi tu causes ? J’ignore de quel crime tu m’accuses ! »

 

-          - Tu vas peut-être me dire que ce n’est pas toi qui as laissé ce putain de livre sur le bord des toilettes ? Agnès, enregistre chaque mot qui vont sortir de ma bouche : Je….suis…condamné….je vais….mourir….dans quelques semaines….On ne peut rien faire !

 

« Mais Bon Dieu Félix, c’est ta tumeur qui te fait délirer comme ça ? De quel bordel de livre tu me parles ? »

 

-          - Celui que tu as laissé dans ma salle de bain, « un rêve dans les yeux » ou une connerie dans ce genre.

 

« Je ne vois vraiment pas de quel bouquin tu me parles ! Je te jure que ce n’est pas moi qui te l’ai laissé là ! »

 

-          - Oui, c’est ça, tu m’en diras tant ! Crachais-je avant de raccrocher le téléphone.

 

Si ce n’est pas elle, qui alors ? De toute façon, je suis persuadé que c’est son œuvre.

 

Je suis irrité et sur le point de tout exploser dans cette pièce et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’une infirmière, nullement la même que la veille franchit la porte avec mon petit déjeuné.

 

-          - Bonjour, Monsieur.

 

-          - B’jour.

 

Elle pose le plateau et s’en va. Je suis quelqu’un de correct, les médecins ont tenu leur promesse, à moi d’en faire autant. Je mange ce que je peux, mets le plateau de côté avant de m’endormir profondément.

 

Lorsque je me réveille, le plateau avait été débarrassé, mais quelle ne fût pas ma surprise quand je découvre avec horreur le fameux livre de ce matin, cela m’enrage. J’appuie sur le bouton rouge pour appeler un médecin.

 

-          - Oui, Monsieur ?

 

-          - Faites venir immédiatement la femme de ménage, je dois lui faire part de quelque chose !

 

-          - Parfait, Monsieur. Je vais voir si elle est encore de service.

 

-          - Y a intérêt !

 

J’attends quelques instants quand :

 

-          - Bonjour, vous avez demandé à me voir Monsieur ?

 

C’est la même femme qui était venue ramasser les tessons hier, lorsque j’ai eu ce petit malentendu avec la jeune infirmière.

 

-          - Tout à fait ! Vous avez habitude de mettre les déchets trouvés dans les poubelles sur la table de nuit des patients ?

 

-          - Je ne comprends pas.

 

Je saisis le livre et le lui secoue devant les yeux.

 

-          - CA ! J’ai souvenir de l’avoir jeté dans la poubelle de la salle de bain Alors, pourquoi n’est-il pas dans une benne où il devrait être normalement ?

 

-          - Mais ce livre est à vous Monsieur !

 

-          - Non, ce livre n’est pas à moi.

 

-          - Je vous jure que oui !

 

-          - Non, je sais reconnaître si un objet est à moi ou pas. M’énervais-je.

 

-          - Je suppose que oui.

 

-          - Alors, prenez cette merde et faites votre boulot, c’est-à-dire le foutre loin !

 

-          - Je ne peux pas.

 

Mais c’est qu’elle me défie cette mégère. Je commence à ressentir des faiblesses accompagnées d’une grosse migraine, des étoiles se mettent à scintiller devant mes yeux.

 

-          Ok, j’abandonne. Disparaissez, j’ai besoin de repos ! Dis-je avant de m’effondrer sur le coussin.

 

A mon réveil, tout ce qui s’était passé il y a quelques heures me paraît flou comme si tout n’avait été qu’un rêve :

La dispute téléphonique avec ma femme et ma prise de bec avec la femme de ménage.

Le seul souvenir clair et net que j’ai est celui des deux fois où j’ai découvert ce livre : « Un rêve dans les yeux » Pourquoi est-ce la seule chose dont je me rappelle parfaitement ? Tout cela me semble bien étrange. D’ailleurs est-il toujours dans les parages ? Oui, il n’a pas bougé de la table de nuit. Mais qu’est-ce-que ça veut dire ?

Je m’empare de ce bouquin et commence à survoler certains passages, histoire de passer le temps. Jeter un coup d’œil, ne me coûte rien. Je ne lis pas les avants propos, c’est d’un ennui. J’entame le livre au chapitre 1.

 

Le pouvoir d’attraction de la pensée sur l’Univers. Que signifie ce charabia, il n’y a qu’une seule façon de le découvrir : Poursuivre ma lecture.

 

La pensée est le pouvoir le plus puissant de l’Univers, elle peut changer toute une vie. Mais attention, si nous désirons que ce pouvoir fonctionne, il faut l’utiliser d’une certaine manière, sinon le résultat ne sera en aucun cas celui que nous attendons.

 

Etape 1 : Répondre à la question, quel est mon plus grand désir ?

 

« Guérir » Hein, quoi ? C’est moi qui viens de répondre à cette question ? Inconsciemment, j’ai répondu du tac au tac. Ce livre m’effraye, il est presque hypnotisant. Il faut à tout prix que je cesse ma lecture, sinon je vais devenir aussi illuminé que ma femme. Je ferme le livre d’un geste sec. Or, j’ai le sentiment que cet ouvrage m’appelle. Une interrogation, ne cesse de se poser dans ma tête :

 

« Que signifie ce fameux pouvoir d’attraction ? » Il n’y a qu’une seule solution pour le savoir : Rouvrir le livre et continuer à le lire, ce que je fis malgré mon scepticisme.

 

Le pouvoir d’attraction de la pensée sur l’Univers :

 

Nous émettons chaque jour plus de 400'000 pensées, toutes transmises à l’Univers par la loi d’attraction. La pensée est la visualisation de ce que nous voulons vraiment.  L’Esprit est le matériau de la pensée, la pensée est l’action intelligente de l’Esprit. Dès lors tout ce que l’on pense et fait émergera dans notre futur.

 

Si l’on sème de bonne pensée, l’on récolte de bonnes actions. Plus on sème de bonne semence plus on de chance de les voir se réaliser. Plus on a et plus on envoie des énergies positives, plus on sera satisfait des résultats. Comme le dit une expression très connue : On récolte ce que l’on sème.

 

Notre pouvoir de pensée est illimité. Il est la seule vraie action de l’Esprit. L’Esprit est synonyme de « Source de vie », il ne s’arrête jamais. L’Esprit est la cause et la pensée son effet, L’action est la cause et la manifestation son effet » La manifestation est la cause et notre réaction son effet.

 

-          - Bonjour, mon amour.

Cette interruption me fit tressaillir et fermer rapidement le livre.

 

-          - Agnès, que fais-tu ici ?

 

-          - C’est l’heure des visites, Félix.

 

Je jette un coup d’œil sur ma montre, effectivement, c’est l’heure.

 

-          - Ah ! Oui, excuse-moi Agnès.

 

-          - Montre-moi ce livre dont tu m’as parlé ce matin ?

 

-          - Tiens le voilà.

 

Lui dis-je en lui tendant le livre en question, elle le tourne et le retourne pour observer chaque recoin des quatre couvertures.

 

-          - Euh ! Agnès, que fais-tu ?

 

-          - Je cherche le nom de l’auteur, voir si je le connais.

 

Elle continue à le regarder dans tous les sens et finit par l’ouvrir.

 

-          - Auteur anonyme. Ah ! Bon, je ne savais pas que c’était autorisé de masquer le nom des auteurs. C’est étrange ! Vraiment très étrange.

 

-          - Quelle importance ! Je n’ai aucune envie de lire ce livre ! Mentis-je.

 

-          - C’est très bizarre comme cas. Poursuit Agnès sans avoir faire attention à ce que je venais d’émettre. Les infirmiers m’ont dit ce qui s’était passé avant-hier avec l’infirmière.

 

-          - De quoi tu parles ?

 

-          - Oh ! Tu sais très bien de quoi je parle. Ne fais pas l’innocent voyons !

 

-          - Oui, je me suis un peu énervé et après ?

 

-          - Tu devrais apprendre à te contrôler chéri.

 

-          - Je suis désolé, mais c’est plus fort que moi. Je ne peux m’en empêcher.

 

Et c’est vrai, je ne sais pas pourquoi j’ai besoin de faire l’ours mal léché pour me rendre intéressant. Or, je ne suis pas quelqu’un de mauvais, j’ai un bon fond. Enfin, je crois.

 

-          - Je sais mon amour, ce que tu vis est difficile. Ta tumeur, ton internement ici, tu sais très bien qu’on ne peut pas faire autrement.

 

-          - Oui, malheureusement, j’en suis bien conscient Agnès. J’aimerai juste que tu m’accordes une faveur.

 

-          - Tout ce que tu veux.

 

-          - Arrête de te faire de faux espoir ! Car tu en souffriras davantage, lorsqu’on t’annoncera mon décès dans quelques semaines et je ne veux pas que tu souffres.

 

-          - Mais Félix, quand on m’annoncera ton décès je serai effondrée. Que je garde espoir ou non, ma douleur sera exactement la même.

 

-          - Si tu le dis.

 

-          - Je t’aime et c’est ça qui compte Félix et même si tu dois partir, je t’aimerai toujours de la même manière. Je te le promets. Me déclare-t-elle en me posant un baiser sucré sur les lèvres.

 

Etonnement, cette déclaration me va tout droit au cœur et me remplit d’une agréable chaleur.

Ce jour-là, elle partira sereine et sans avoir dû passer par les toilettes pour rafraîchir son beau visage éploré. Même moi, je me sentais serein et débarrassé de toutes pensées noires.

Que m’arrive-t-il ? Pourquoi, suis-je en train de changer sans le vouloir ?

Ce livre…..c’est ce livre. Chaque phrase lue, lors de ma lecture sont gravées dans ma tête et y résonnent tel un écho réitérant.

Semer des pensées positives et tout ira bien, tout s’arrangera. Pourquoi j’y crois ? C’est complètement aberrant. Croire à ce genre de fantaisie ne fait pas partie de mes principes, pourtant dans mon cerveau tout est en train de changer. Une seule et unique formule se répète :



10/09/2012
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