Je veux changer le monde

UN MEURTRE SANS PARDON

Trois personnes allaient s'installer à table: une petite fille de quatre ans et ses parents Jeanne et Alain.

Alain et sa fille prénommée Ange s'installèrent en premier, Jeanne apporta une casserole remplie de pâtes.

Soudain, la porte s'ouvrit avec fracas.

- EMPAREZ-VOUS DES PARENTS!

- Qu'est-ce-qu'on fait de la gamine?

- Prenez-là aussi! Nous la noyerons!

Il y avait une quinzaine de personnes habillée que de noir ressemblant à des bourreaux.

Une personne tenta d'attraper la fillette. Elle était si petite, qu'elle lui passa entre les jambes.

- REVIENS ICI SALE GAMINE! Ordonna celui qui voulait la prendre.

Elle partit par la porte qui était restée ouverte.

- PAUVRE IMBECILE, VOUS L'AVEZ LAISSEE FILER! Cria le chef de la bande.

- Désolé Monsieur.

- Vas-y chérie! Sauve-toi! Dit Jeanne.

- Oui, c'est ça sauve-toi mon Ange! Répliqua Alain à son tour.

- METTEZ-VOUS TOUS A SA POURSUITE! Ordonna le chef.

Ils se mirent tous à sa poursuite, même ceux qui tenaient Jeanne et Alain, du coup ils étaient libres. Accrochées contre le mur, il y avait deux armes: un fusil et un pistolet, Alain était un excellent chasseur. Jeanne s'empara du pistolet, cibla l'homme en noir, mais échoua, la balle passa à côté.

L'homme fit un geste de la main, de peur Jeanne s'effondra par-terre et lâcha l'arme. L'homme ramassa le pistolet et le pointa sur Jeanne et Alain tous les deux apeurés.

Ils se serrèrent l'un et l'autre dans les bras, la porte se referma, nous entendîmes deux coups de feu et nous entendîmes plus jamais parler de Jeanne et Alain Winston.

Les hommes n'ont pas retrouvé Ange, elle était en train de courir mais par essoufflement et par fatigue, elle s'effondra au sol. Une dame l'aperçut et dit:

- Oh! La pauvre petite. Elle la ramassa et la ramena chez elle.

Sept ans passèrent après cette tragédie. La petite Ange était devenue une jeune fille de onze ans.

- Maman?

- Oui, Fany.

- Je dois aller à l'école.

- Ok, au revoir ma chérie à toute à l'heure.

L'école se situait à deux kilomètres de sa maison respective. Elle avait beaucoup d'amies, elle avait tout l'air d'une petite fille normale, pourtant quelque chose lui manquait, elle ne savait pas trop quoi.

Quand elle arriva à l'école, sa meilleure amie Aline accoura à sa rencontre.

- Salut Fany!

- Salut, ça va Aline?

- Oui.

DRIIIIIIIING.

- Oh! La sonnerie.

Elles coururent vers un grand établissement rose. Quand l'école fut terminée, "Fany" se précipita chez elle.

- Bonjour, maman.

- Bonjour chérie.

- Où est papa?

- Il est au laboratoire, tu le connais!

- Oh! Oui. Dit Fany en riant.

- Va lui dire qu'on peut manger!

- D'accord.

Elle descendit l'escalier  qui menaient au laboratoire et frappa à la porte.

- J'arrive, j'arrive! Quand la porte s'ouvrit, Fany sursauta, son père avait mis de grosses lunettes rondes, le faisant ressembler à une grosse mouche.

- Il....il faut venir manger.

- Désolé, si je t'ai fait peur. J'arrive.

Elle remonta à la cuisine.

- Il arrive.

- Ok.

Fany s'installa à table.

- Bonjour fillette.

- Bonjour pa'.

- Ca c'est bien passé à l'école?

- Oui, j'ai fait un 5.8 en français.

- Bien, très bien,j'ai une fille très douée.

- Fany, nous avons à te parler. Dit gravement Madame Sina.

- C'est pas facile à dire. Continua M. Sina.

- Ben, allez-y!

- Tu es presque une adulte n'est-ce pas?

- Oui. Répondit Fany.

- Alors, nous allons te parler en adulte.Poursuivit M. Sina.

- Tu..... commença Mme. Sina

- Mais allez-y!

- Tu n'es pas notre vraie fille, nous t'avons adoptée.

- QUOI? VOUS DIVAGUEZ OU QUOI? Hurla Fany

- Non, c'est la vérité malheureusement, nous te prions de rester calme s'il te plaît. Lui demanda Mme. Sina.

- MAIS VOUS ÊTES CINGLES! VOUS AVEZ UN PROBLEME!

Monsieur Sina se leva brusquement, s'approcha de Fany et lui dit:

- Parle-nous autrement!

- Chéri, je comprends sa réaction. Comment réagirais-tu à sa place, si tes parents t'avaient annoncé un truc pareil?

- Je n'aurai jamais osé parler ainsi. Je me serai reçu une gifle.

- Pourquoi, tous les adultes sont comme ça. Toujours dire dans ma génération c'était comme ci ou comme ça. Nous sommes dans une génération différente, celle d'aujourd'hui et pas celle d'hier. Epargnez-nous vos théories!

- Eh ben moi, j'aurai réagi pareil qu'elle si mes parents adoptifs m'avaient annoncée cela.

- MAIS VOUS ÊTES TOUS LES DEUX GIVRES!

Cette fois s'en était trop, M. Sina la gifla sur la joue.

- Brandon arrête! Ordonna Mme. Sina afin de calmer son mari.

- VA DANS TA CHAMBRE IMMEDIATEMENT! JE NE VEUX PLUS TE VOIR JUSQU'A DEMAIN MATIN.

Fany s'exécuta, monta dans sa chambre, se jeta sur son lit et pleura de toutes ses larmes.

Ce soir-là à minuit, la maison était sombre. Sa chambre était au deuxième étage, elle chercha une corde pour s'échapper par sa fenêtre mais elle n'en trouva pas. Elle descendit les escaliers en direction de la cuisine, sur la cuisinière se tenait une longue corde qui devait faire une vingtaine de mètres, elle la prit, monta dans la chambre, attacha un bout à son lit et lança le reste dans le vide. Elle descendit et se retrouva dans la rue sombre, éclairée par de faibles lampadaires. Elle courut afin de ne pas être repérée par les veilleurs de nuit. Ella gravit la montagne.

Lorsqu'elle arriva en haut, elle vit une grotte et y entra. Devant elle se tenait une fontaine, à l'intérieur des lettes étaient gravées, il était écrit: Celui qui mettra sa main dans cette eau pure fera son bonheur. Fany se dit " Ce sont des coutumes et des bêtises, mais elle tenta quand même, pensa très fort à son désir le plus profond. Un vent violent secoua ses cheveux ondulés, une lumière blanche l'aveugla qu'elle dût se protéger les yeux.

- J'écoute ton souhait le plus cher. Fany retira ses bras de devant ses yeux et regarda ce qui lui adressait la parole.

- Qui....Qui êtes-vous